Thursday, November 17, 2005

Mozart, Heidegger y el carácter salvífico o revolucionario del Gran arte

Sigo los consejos de Bernard Frank y leo y vuelvo a leer tres citas del monumental Dictionnaire Mozart (Col. Bouquins, dirigido por Bertrand Dermoncourt), donde Heidegger habla del carácter salvífico ----revolucionario, en la terminología del joven JPQ---- del Gran arte, en tiempos de crisis de todos los valores, cuando la cultura y el arte de una sociedad descerebrada se precipitan en un abismo insondable: ----“Mais qu’est-ce que l’essence, le coeur de Mozart? Ángelus Silesius (...) peut nous le faire entendre à sa façon par le moyen d’une pensée très ancienne. Dans le Pèlerin chérubinique (Ve livre) nous lisons (distique 366): “Un coeur calme en son fond, calme devant Dieu comme celui-ci le veut! Dieu le touche volontiers, car ce coeur est son luth”. Ces vers sont intitulés Le Luth de Dieu, c’est Mozart”. ----Stéhane Barsacq, interpretando esa frase de Heidegger: “On sait que, vers la fin de sa vie, Heidegger a prononcé plusieurs fois la phrase: “Seúl un dieu peut nous sauver”, qui laisse à penser que Mozart ----rare privilège---- appartient lui aussi à la catégorie de ceux qui peuvent sauver, c’est-à-dire éviter à l’être humain de disparaitre”. ----François Fédier, citado por Barsacq, sobre ese mismo fragmento de Heidegger: “Sauver signifie sauvegarder l’être humain comme tel. En même sauvegarder l’être humain comme mortel. Or être mortel, ce n’est pas: être promis à une fin. Mais: avoir rapport à sa proper mort de telle sorte que ce rapport tende la vie. Tendre la vie, lui donner sa résonance?. Où l’on retrouve la tensión, propre au luth”. [ .. ] La versión castellana de tal concepción revolucionaria del Gran arte se funda con los versos de Fray Luis a Francisco de Salinas y la Carta a Arias Montano de Francisco de Aldana. La versión contemporánea y más prosaica de tal concepción subversiva del Gran arte, en tiempo de crisis, como los nuestros, pudiera resumirse con esta legendaria réplica de D’Ors: “Entre nosotros, lo verdaderamente revolucionario es tener buen gusto”. Ni los periódicos, ni las revistas están hoy para estas sutilezas.

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