Estalla escándalo Pechiney Comisión Europea. Años Solbes

Según Le Figaro, “alguien” de la Comisión europea filtró el verano 2003 información privilegiada sobre una gran empresa francesa, Pechiney. Y esa información permitió hacer unos 5 millones de euros de plusvalías ilegales a unos misteriosos beneficiaros con cuentas numeradas en paraísos fiscales como las Bermudas, Mónaco, Zurich, Ginebra, Lugano. Por aquellas fechas, todavía era Pedro Solbes el comisario responsable de asuntos económicos europeos. En los años ochenta del siglo pasado, la misma Pechiney ya estuvo en el centro de uno de los grandes escándalos de la era Mitterrand. Verbatim: Quelque 11 millions de titres ont été échangés lors de l'été 2003 et plus de 5 millions d'euros de plus-values ont pu être empochés. Ce volume d'activité est bien supérieur aux transactions normalement enregistrées sur le titre Pechiney, dont le nombre d'actions en circulation n'était que de 82 millions. Surtout, ces interventions ont été concentrées sur quelques séances de Bourse seulement. Des signaux qui ne trompent pas les enquêteurs les plus aguerris : un délit d'initié a bien été commis à l'occasion de cette opération financière d'environ 7 milliards de dollars. D'autant que ces achats ont été effectués depuis des paradis fiscaux où l'anonymat le plus absolu reste la règle, comme les Bermudes, l'île de Man, Monaco, les Bahamas, Lugano, Zurich, Genève... Ainsi, entre le 19 juin et le 4 juillet, la banque du Gothard à Monaco achète-t-elle 1,3 million de titres pour en revendre la moitié entre le 16 juin et le 9 juillet. D'autres intermédiaires encore, comme la banque HSBC, le Crédit lyonnais Luxembourg, ING, le Credit Suisse, UBS, interviennent sur le marché au cours de la même période. Les services de la Commission sont ainsi discrètement pointés du doigt et vont sans doute vivre des moments difficiles. La banque Morgan Stanley devrait, elle aussi, être tenue de répondre à quelques questions. Mais l'affaire n'en est qu'à ses prémices.